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Les Pyramides de Gizeh, un monument qui attire différents domaines ?

Dernière mise à jour : 1 nov. 2021

Véritable monument riche d’histoire, de culture et de mystère, les Pyramides de Gizeh, dont celle de Khéops est la plus connue, sont un lieu touristique de grande dimension. L’Égypte ne cesse de communiquer auprès des visiteurs et des étrangers sur ces stupéfiants édifices, au point d’y attirer le domaine scientifique . Focalisons-nous aujourd’hui sur ces monuments, qui font la beauté de l’Égypte et de l’Afrique du Nord.



Malgré les difficultés, un monument qui fascine …


Les Pyramides de Gizeh, composées notamment de trois importants édifices (Pyramide de Khéphren, de Mykérinos et, la plus grande et connue, celle de Khéops), sont l’un des plus hauts symboles de l’Égypte. Construite il y a plus de 4500 ans, la Pyramide de Khéops, haute de 139 mètres, est la première des Sept merveilles du monde antique et la seule toujours existante. Elle est, avec les deux autres pyramides, le moyen pour l’Égypte, un des plus grands pays d’Afrique du Nord, de pouvoir communiquer avec le reste du monde. En effet, le “don du Nil” peut, à travers cet ensemble architectural de monuments, communiquer sur la richesse de sa culture mais surtout de son histoire durant l’Antiquité. Les Pyramides sont aussi le moyen d’attirer des millions de touristes chaque année, ces derniers étant particulièrement intrigués et conviés à se rendre sur ce site culturel inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco. De plus, bon nombre d’historiens, d’archéologues, d’égyptologues et de scientifiques décident de consacrer leurs travaux de recherche à ces édifices et notamment à la Pyramide de Khéops puisque ce mausolée est le plus impressionnant mais également celui qui renferme la plus grande histoire et le plus grand mystère.


Cette dernière décennie, l’Égypte a connu un certain nombre de crises, qui ont eu des conséquences sur le tourisme. En effet, le pays a été au cœur du Printemps Arabe mais se trouve toujours actuellement dans une instabilité politique, économique et géopolitique avec les risques terroristes dans la région. Ainsi, en l’espace de moins dix ans, le nombre de touristes a diminué de presque deux tiers, passant d’environ quinze millions par an à un peu plus de six millions. Tous ces facteurs de crise ont eu des effets sur les monuments et notamment les Pyramides puisqu’en effet le gouvernement égyptien se retrouve face à des difficultés pour la conservation des édifices mais également pour le paiement des salariés. Malgré tout, les autorités égyptiennes ont su mettre en place des stratégies de communication et des moyens pour attirer les touristes et les visiteurs sur ces sites historiques. En effet, des “pass” annuels ont été mis en place pour attirer les Égyptiens à venir visiter et, implicitement, financer ces hauts lieux égyptiens. De la même façon, il y a eu un important développement des mécènes ainsi que des missions archéologiques, moyens de pouvoir attirer des publics mais aussi de pouvoir continuer à parler du pays et de ces monuments.


Ainsi, malgré les difficultés du pays, les Pyramides constituent la fierté de l’Égypte, son moyen de pouvoir attirer des spectateurs à l’échelle nationale ou internationale et de rayonner dans le monde.



… y compris le domaine scientifique


Comme explicité plus haut dans cet article, un certain nombre de scientifiques sont amenés à effectuer des recherches sur les pyramides et à communiquer leurs résultats, ce qui se révèle bénéfique pour le pays africain.


Pour beaucoup de chercheurs, les pyramides constituent toujours un grand mystère. En effet, bien que ce monument soit source de fascination, d’intrigue et de recherche depuis le Moyen-Âge, certaines structures internes ne sont toujours pas connues à ce jour. Dans ce sens, en 2017, un groupe de scientifiques décident de lancer le projet “ScanPyramids”, avec pour volonté de “scanner” les pyramides, de voir à travers elles sans y pénétrer. Leurs travaux de recherche ont ainsi permis de voir que se trouvait dans le Pyramide de Khéops un grand espace de vide, d’au moins trente mètres de long, dans lequel pourrait se tenir un avion de 200 places.

Ainsi, pour pouvoir analyser cet espace de grand vide et en savoir plus sur les espaces inconnus des pyramides, les scientifiques spécialisés dans les petits capteurs ont pour volonté de créer un petit robot pouvant s’infiltrer et savoir se diriger sans l’intervention de l’homme.


Bien qu’actuellement ce projet de robot ne soit qu’encore au stade de la recherche et de test, on peut apercevoir et analyser ce que cela engendre pour les monuments et la communication. En effet, les monuments, ici dans le cas des pyramides, deviennent l’objet d’étude d’autres domaines que l’histoire puisqu’ils deviennent le champ de recherches de la science. Cette dernière peut être amenée à utiliser l’intelligence artificielle, sans cesse en développement, et ainsi pouvoir communiquer de nouveaux résultats, de nouvelles informations sur le monument en question et ainsi permettre au pays où celui-ci se situe de communiquer ces faits pour attirer des touristes. Qui sait, si les résultats du petit robot aboutissent et qu’une grande découverte est faite sur les pyramides, l’Égypte vendra sûrement ces résultats comme argument pour communiquer sur ses monuments et attirer des visiteurs du monde entier.



Le petit mot de la fin


Les Pyramides de Gizeh sont un haut lieu culturel, où semblent aujourd’hui se rencontrer fierté d’un pays, histoire et recherches scientifiques. L’espoir est aujourd’hui à une diminution des tensions en Égypte afin de pouvoir apprécier ces monuments à leur juste valeur, notamment avec tout ce qu’ils ont encore à nous révéler.


Dans le prochain article, nous nous focaliserons non pas sur un monument mais sur une institution et sur la communication de celle-ci : le Patrimoine mondiale de l’Unesco.



Merci pour votre lecture et à bientôt !



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